4 mars 2010
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La lecture du livre de l'exode proposé, nous invite à examiner dans un premier temps la théophanie de Dieu qu'est le buisson ardent. Un feu qui ne se consume pas, un feu qui dure à toujours et qui "est" éternellement. C'est alors que du milieu du buisson, que nous pouvons appeler "cœur" du buisson surgit la voix de Dieu qui appelle Moïse. Moïse dont le nom signifie "tiré des eaux" peut être identifié à n'importe lequel d'entre nous qui sommes baptisés et donc sortisdes eaux. Ainsi à travers Moïse c'est nous que Dieu appelle ici, nous baptisés. Il nous invite à partir en mission. Nous avons dans ce passage le Jaillissement de la Parole de Dieu qui nous appelle à la vocation missionnaire, et l'idée "d'enfantement" du peuple hébreux voué à des œuvres stériles en Égypte est ici appelé. "Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter de cette terre vers une terre spacieuse et fertile, vers une terre ruisselant de lait et de miel, vers le pays de Canaan.." (v. 3, 8) Dieu se présente comme le Dieu des trois patriarches Abraham, Isaac et Jacob, poux de Sarah, Rébécca et Rachel, trois femmes stériles qui seront contrebalancé par la fertilité virginale de la Vierge Marie. C'est donc d'une terre stérile que jaillissent douze frères eux mêmes patriarches des douze tribus d'Israël.
1Corinthiens 10, 1-6.10-12
A la suite de Moïse c'est au tour du peuple d'Israël tout entier d'être baptisé d'eau (mer rouge) et d'esprit (nuée) en Moïse nous dit le texte. Tout comme nous en Jésus lors de Son baptême nous sommes baptisés et délivrés de l'enfermement qu'exerçait le monde sur nos existences. Tous buvaient l'eau d'un rocher qui était le Christ et mangeaient une nourriture spirituelle nous disent les versets 3 et 4. Tout comme nous même qui avons part au Pain de Vie et au Sang du Christ.
Acclamation : Ouvre nos coeurs à ton appel, Seigneur, rends-nous la joie d'être sauvés. (Psaumes 50, 14)
Sans cesse, Dieu nous invite à nous convertir (Luc 13, 1-9)

Exode 12, 7-8 On prendra du sang ; on en mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on la mangera. On mangera la chair cette nuit–là. On la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. |